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Tourisme


Lieux de séjour


Le Liban jouit d'un bon réseau hôtelier et compte un certain nombre d'établissements de grand luxe. Beyrouth a de nombreux hôtels confortables et bien gérés. D'anciens grands hôtels rénovés sont redevenus des établissements de premier ordre au cœur de la capitale.


Il existe beaucoup d'hôtels de 2e et 3e catégories en montagne. Ouverts pour la plupart pendant la saison estivale, simples mais propres, ils conviennent parfaitement pour les longs séjours. Quelques grands hôtels restent ouverts toute l'année. Des appartements meublés, entièrement équipés, existent dans toutes les régions du Grand Beyrouth et dans les autres grandes villes du pays.



Beyrouth et au-delà

 

L'aéroport de Beyrouth va être prochainement agrandi et complètement restructuré. Outre les vols assurés par la compagnie libanaise Middle East Airlines (MEA), plus de 28 compagnies aériennes y font escale. Et si l'avion reste le moyen d'accès le plus usité, les voyageurs peuvent également arriver au Liban par ferry, à partir de Chypre, ou par terre, via la Syrie. Un bon réseau routier permet aux touristes de découvrir presque toutes les régions de ce petit pays aux paysages si diversifiés.



Beyrouth


Edifiée sur un promontoire rocheux du littoral, habitée depuis la plus haute antiquité, ville royale au cours du deuxième millénaire avant J.-C., Beyrouth était pendant longtemps éclipsée par les villes plus puissantes de Tyr et de Sidon. Ce n'est qu'aux alentours de l'ère chrétienne, et plus particulièrement après avoir acquis le statut de Colonie romaine vers 15 avant J.-C. qu'elle connaît un véritable essor. Aux époques romaine et byzantine, elle se distingue par sa célèbre Ecole de Droit dont les professeurs et juristes ont collaboré à la rédaction du Code Justinien.


Détruite par le terrible tremblement de terre de 551, Beyrouth ne s'en remet point. Un siècle plus tard, elle est occupée par les armées musulmanes. En 1109, la ville tombe aux mains des Croisés qui la conservent jusqu'en 1291, année de sa conquête par les Mamelouks. En 1516, elle passe aux mains des Ottomans et connaît une période de grande prospérité sous le gouvernement de l'Emir Fakhreddîne II. A la fin de la Première Guerre Mondiale, après le démembrement de l'Empire ottoman, elle devient la capitale du Liban moderne.


Beyrouth compte aujourd'hui plus d'un million d'habitants et reste le pôle culturel et commercial du pays. La récente guerre du Liban, entre 1975 et 1990, a détruit le cœur de la ville qui recèle les vestiges de son histoire antique et médiévale, obligeant ainsi les centres bancaires et commerciaux à se déplacer vers d'autres quartiers, voire vers d'autres localités.


Un plan de reconstruction de la capitale devrait, en l'espace de 25 ans, transformer Beyrouth en une ville ultramoderne. Ce projet, qui couvre 1.800.000 mètres carrés, devrait intégrer un certain nombre de monuments historiques, tels que la Place des Martyrs, le Parlement et le Grand Sérail, ainsi que des vestiges que les fouilles archéologiques pourraient mettre au jour.


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Sidon (Saïda)

Les origines de Sidon se perdent dans la nuit des temps et ce n'est que vers la fin du 6ème siècle avant J.-C., sous le règne de Darius, qu'elle connaît son âge d'or en devenant la capitale de la cinquième province de l'Empire perse. Mais Sidon n'abandonne pas pour autant sa vocation de ville ouverte aux multiples influences culturelles de l'époque, tant égyptiennes que grecques. C'est d'ailleurs aux grands sculpteurs de la Grèce classique que le clergé d'Echmoun-Asclépios-Esculape, dieu principal de la ville, dont le temple est situé en dehors de son périmètre urbain, qu'a été commandée l'exécution des plus belles œuvres qui font aujourd'hui la gloire du Musée National, alors que d'autres œuvres de même qualité ornent de nombreux musées étrangers.


Après sa révolte contre les Perses et sa destruction en 351 avant J.-C., Sidon ne se révèle plus. Mais lorsque Beyrouth fut détruite par le tremblement de terre de 551, Sidon est choisie pour y reloger la célèbre Ecole de Droit. Et ce n'est qu'au cours de l'époque des Croisades, entre 1110 et 1291, qu'elle acquiert un nouveau prestige en devenant une baronnie du Royaume Franc de Jérusalem. De cette époque, Sidon conserve le Château dit "de la mer" qui garde le port et le Château Saint-Louis, dit Château "de la terre" qui domine une colline recelant les ruines de l'ancienne ville sainte de la Phénicie.


Des époques mamelouke et ottomane, Sidon conserve encore quelques vestiges: la grande mosquée construite sur les restes d'une église croisée et un grand caravansérail, dit Khan el-Frange (Hôtel des Francs) construit par Fakhreddîne II et qui témoigne de l'importance des relations économiques et culturelles entretenues entre l'Emir du Liban et les états de l'Occident.


Située à 41 kilomètres au Sud de Beyrouth, Sidon joue aujourd'hui le rôle de capitale administrative et économique du Liban-Sud.


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Tripoli (Trablos)

 

Située à 85 kilomètres au Nord de Beyrouth, elle est aujourd'hui, avec son port de transit international, le centre commercial et industriel du Liban-Nord et la deuxième ville du Liban. Fondée par les trois cités de Sidon, Tyr et Arados (Arwad) -d'où son nom Tripolis ou Cité Triple-, elle fut à l'époque perse le centre d'une confédération phénicienne.


Depuis sa fondation, probablement au 9ème siècle avant J.-C., et jusqu'à la fin de l'époque des Croisades, Tripoli était sise sur la presqu'île d'Al-Mina (port). Mais après sa destruction par les Mamelouks en 1289, elle fut remplacée par une nouvelle ville, celle qui occupe actuellement l'espace dominé par la colline du Château de Raymond de Saint-Gilles, fondateur de Comté de Tripoli.


La vieille ville conserve une centaine de monuments croisés, mamelouks et ottomans, qui font de Tripoli un véritable musée vivant. Parmi ces vestiges, il convient de signaler le Château qui, au cours de son histoire, a fait l'objet de nombreux travaux de restauration dont la dernière remonte au début du 19ème siècle. Sa grande Mosquée de Taynal, construites avec des éléments empruntés à des monuments antiques et croisés, ses nombreuses madrassas, ou écoles coraniques, ses hammâms, ou bains publics, ses khâns, ou établissements hôteliers et ses vieux bazars, qui donnent à la ville actuelle son charme oriental, valent tous le détour.



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Tyr (Sour)

 

Tyr était partagée dans l'Antiquité en deux parties, l'une sur une île, l'autre sur la côte. Et quoique ses origines ne soient pas encore établies avec certitude, il semble, d'après les témoignages des Anciens, que sa fondation remonterait au début du 3ème millénaire avant J.-C. Ville royale au cours du 2ème millénaire, elle ne connaît son âge d'or qu'à partir du 10ème siècle avant J.-C., lorsque son roi Hiram, célèbre pour avoir aidé Salomon dans la construction du temple de Jérusalem, aménagea l'île et y fit construire deux ports et le temple de Melkart, dieu de la ville.


Tyr fut réputée dans l'Antiquité pour son industrie du verre transparent et la fabrication de la pourpre. Mais son épanouissement commercial et culturel qui l'amena à fonder Carthage, à créer un grand empire colonial en Méditerranée et à posséder la plus importante flotte commerciale et militaire de l'époque, devait lui attirer de nombreux ennuis de la part des royaumes puissants de la région.


C'est ainsi qu'elle dut successivement affronter les sièges imposés par le babylonien Nabuchodonosor et le macédonien Alexandre le Grand. Ce dernier finit par en avoir raison en construisant une digue reliant la ville du littoral à la cité insulaire. La grande métropole de Phénicie ne devait se relever qu'au cours de l'époque romaine lorsqu'elle connut une importante activité urbanistique dont les vestiges ont été découverts et ont fait l'objet d'importants travaux de restauration. Il convient d'en citer l'hippodrome qui compte parmi les plus vastes de l'époque.


Occupée par les armées musulmanes en 636, puis en 1124 par les Croisés qui en firent une importante place forte du Royaume franc de Jérusalem et enfin en 1291 par les Mamelouks, Tyr ne joua aucun rôle notable sous les Ottomans.


Bien que située près de la frontière Sud du pays, à 79 kilomètres de Beyrouth, dans une région qui continue à subir les effets des conflits régionaux, Tyr a prospéré et voit aujourd'hui s'y élever de nombreux gratte-ciel qui, malheureusement, la déparent. Par contre, la vieille ville a conservé ses anciennes maisons et sa traditionnelle activité portuaire. En 1979, l'importance de ses vestiges archéologiques incita l'UNESCO à inclure Tyr parmi les sites du patrimoine mondial.


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Jeita

 

Gigantesques cavernes - L'une des plus belles grottes du monde se trouve à 20 km au Nord de Beyrouth. Ouverte depuis le 16 Juillet 1995, après la remise en état des installations, la grotte et la rivière souterraine reçoivent quotidiennement les touristes. Une partie de la visite s'effectue en barque sur un parcours de 623 mètres. Les spéléologues libanais ont déjà exploré 6200 mètres de galeries où coule une rivière souterraine qui constitue la source du Nahr el-Kalb (Fleuve du Chien).



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Byblos (Jbeil)

 

Byblos, dont les origines remontent au Néolithique, au 5ème millénaire avant J.-C., et se superposent jusqu'à l'époque médiévale, compte parmi les sites archéologiques les plus riches du pays. Ville très florissante sous la domination pharaonique au cours des 3ème et 2ème millénaire avant l'ère chrétienne, elle constituait un prestigieux centre commercial, religieux et culturel de la côte caneenéo-phénicienne.


Byblos doit sa célébrité à son roi Ahiram dont le sarcophage, joyau du Musée national, porte la plus ancienne inscription phénicienne connue en alphabet linéaire, ancêtre de tous les alphabets modernes par le truchement du grec et du latin. Mais elle doit aussi sa célébrité aux "adonies", fêtes que l'on célébrait dans l'antiquité en l'honneur d'Adonis, dieu de la végétation qui meurt en hiver et renaît au printemps.


Détruite, comme tant d'autres, par le tremblement de terre de 551, Byblos se relève avec les Croisades et devient une importante seigneurie vassale du Comté de Tripoli dotée d'importants ouvrages militaires et religieux dont subsistent aujourd'hui le port, le château et l'église Saint-Jean. Ville très modeste sous les Mamelouks et les Ottomans, elle ne devait retrouver une certaine importance qu'avec la guerre du Liban, lorsque les activités commerciales désertèrent Beyrouth pour essaimer dans les capitales régionales du pays.


Située 36 kilomètres au Nord de Beyrouth, Jbeil est aujourd'hui une ville active dont la vie s'organise autour du vieux Byblos avec ses cafés, ses restaurants, son port et ses vestiges archéologiques qui attirent de nombreux visiteurs.


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Beit Eddine

 

Perle d'architecture orientale - Au début du 19ème siècle, l'Emir Bachir, qui régna sur le Liban pendant plus de 50 ans, fit bâtir ce magnifique palais à 43 km au sud-est de Beyrouth. Ses arcades, ses galeries et ses salles décorées par des artistes damascènes, en font un chef-d’œuvre de l'architecture orientale. Doté d'un musée d'armes, de bijoux et de costumes traditionnels, ce palais abrite maintenant un musée archéologique et une collection de mosaïques byzantines.




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Baalbeck (Héliopolis)

 

Un site grandiose - L'acropole de Baalbeck dans la vallée de la Békaa, à 85 kilomètres à l'est de Beyrouth, est un vaste ensemble architectural groupant des temples et des installations civiles de l'époque romaine. Cette acropole occupe le sommet d'un tell ou colline artificielle, formée par la superposition des différentes couches d'habitats qui se sont succédé depuis la fondation de la ville.


Des trois temples principaux, dédiés à Jupiter, Bacchus et Vénus, seuls les deux derniers sont encore relativement bien conservés. Quant au grand temple, dit de Jupiter, il conserve aujourd'hui 6 des 54 gigantesques colonnes qui entouraient jadis le sanctuaire, élevé sur un impressionnant podium, ainsi qu'une vaste cour rectangulaire où se dressaient les autels de sacrifice. Cette cour est précédée d'une autre de forme hexagonale, ainsi que de "propylées" ou entrée monumentale.


La ville conserve encore d'autres vestiges importants datant de l'époque islamique. C'est le cas de la Grande Mosquée, construite à l'époque omayyade avec des matériaux empruntés aux monuments antiques et d'une autre mosquée construite à l'époque mamelouke près de la source de Ras el-Aïn.


La Békaa des caravaniers - Voie de passage obligatoire entre le Nord de la Syrie et la Palestine, sillonnée de nombreuses pistes et routes reliant la côte à l'intérieur syrien, la haute plaine de la Békaa est parsemée de sites qui recèlent encore des vestiges millénaires, parmi lesquels il convient de citer Anjar, Niha, Qsar naba et Hermel.


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Anjar


Anjar, à quelque 58 kilomètres de Beyrouth est une résidence palatiale fortifiée construite au début du 8ème siècle par le calife omayyade al-Walid. Située sur la vieille route qui reliait la Békaa à la Damascène, elle a succédé à une ancienne ville nommée Gerrha, fondée par les arabes ituréens dont les roi-prêtres géraient les cultes de Baalbeck, de Niha et d'autres localités. Et bien qu'à l'époque gréco-romaine elle fut baptisée Chacis, Gerrha a conservé son nom dans l'appellation actuelle de la ville, dont le nom signifie simplement la "source de Gerrha" (Aïn Gerrha).


Outre son plan qui rappelle celui des camps romains et ses deux voies se coupant à angle droit, la cité, entourée de ses puissants remparts, conserve encore les ruines de trois palais, de rues à portiques, de souks, de deux hammâms (thermes) et d'une mosquée.


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Le pays des quatre-saisons

 

Le Liban est l'un des rares et des plus importants centres de sports d'hiver au Moyen-Orient. La saison commence en décembre et s'achève en avril dans un paysage unique au monde. Il existe six stations de ski: Les Cèdres (2300 m), Faraya/Ouyoune as-Simane (1890 m), Laqlouq (1740 m), Faqra (1750 m), Qana-Bakiche (1990 m) et Zaarour (1990 m). Equipées en ski-lifts, remonte-pentes et télésièges, ces stations comportent aussi des hôtels, des chalets et d'excellentes installations sportives.


En hiver et au printemps on peut facilement skier à 1900 m d'altitude et se baigner quelques heures plus tard dans la Méditerranée. Comme il pleut rarement entre juin et octobre, il est facile d'alterner les plaisirs de la mer avec ceux de la montagne en été comme en automne.


Les villes et villages de la montagne libanaise méritent une visite à n'importe quelle époque de l'année. Bien qu'un certain nombre ait été endommagé pendant la guerre, la plupart offrent des divertissements de tous genres mais aussi un aperçu des traditions locales, plus ou moins oubliées des grandes villes.


C'est le cas, par exemple, de:

  • Deir El-Qamar, aux maisons coiffées de tuiles rouges et accrochées aux flancs de la montagne du Chouf. Nombreux sont les bâtiments historiques qui témoignent du rôle joué par ce gros village, choisi comme résidence par les gouverneurs du Liban du 16e au 18e siècle, tels la mosquée Fakhreddine, le Palais Baz et Al-Kharge. La place au centre de la ville a été récemment ravalée et restaurée.
  • Bécharré, au nord, au pied des cèdres du Liban, fut la ville natale du célèbre poète libanais Gibran Khalil Gibran. On peut y visiter le Musée Gibran et d'anciens monastères et églises disséminés dans les alentours.
  • Zahlé, la capitale de la Békaa, est connue pour son arak, son vin et sa cuisine fine. Il n'est donc pas surprenant qu'une des principales attractions de la ville soit les restaurants couverts de vigne grimpante, oasis de fraîcheur au bord de la rivière Bardawné. Zahlé "la mariée de la Békaa" est une ville pittoresque qui jouit d'un climat très agréable.
  • De Tripoli à Saïda, plages, piscines, restaurants et complexes balnéaires s'échelonnent tout le long du littoral. Entre Beyrouth et Byblos, la baie de Jounieh était l'un des plus beaux sites naturels de la côte libanaise; mais depuis 1975, la vieille ville fut assiégée par un nombre croissant d'immeubles et de complexes balnéaires. Elle est dominée par la statue de la Vierge de Harissa qui surplombe la baie et que l'on peut atteindre par le téléférique.
 
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